9 anecdotes culinaires absolument inutiles (mais drôle)

Vous avez 5 minutes à perdre ?

Autant vous prévenir, vous n'impressionnerez personne avec ces anecdotes culinaires, mais vous les ferez sûrement rire.

Il existe une journée internationale des aliments congelés

Chaque année, le 6 mars, nous célébrons l’anniversaire de l’invention de la congélation industrielle des aliments. Une méthode révolutionnaire pour l’époque, puisque nous sommes en 1930 lorsque les premiers légumes surgelés sont mis en vente. La technique de conservation change radicalement les modes de consommation, au point que le président Ronald Reagan propose de leur dédier une journée. 

À propos, sachez que l’on doit la découverte de la congélation pour conserver les aliments à Clarence Birdseye. Considéré comme le « Père des aliments surgelés », il déposera plus de 250 brevets dans sa vie. 

Si vous êtes étonné·e qu’il existe une journée mondiale pour ça, sachez qu’il en existe pour presque tout : journée internationale du pop-corn (19 janvier), journée internationale du macaron (20 mars), journée mondiale de la chocolatine (16 novembre)... « Une journée “mondiale” que l’on doit à une radio locale toulousaine », selon le site Journée

Mondiale.com.

Tu m’étonnes. 

Source : Liebherr

La « knack » s’appelle ainsi car c’est le bruit qu’elle produit lorsqu’on la croque

Vous aviez quel âge lorsque vous avez appris que pourquoi la knack s'appelait ainsi ? Personnellement, 26 ans.

Selon Wikipédia* : « La knack doit son nom-onomatopée au verbe allemand “knacken” (craquer), dérivé de “knackig” (craquant), ou encore au nom des saucisses allemandes “Knackwurst” (saucisse craquante) qui décrit le bruit “knackant” que fait la saucisse quand sa peau éclate sous la dent. »

Fascinant. 

*J’ai quand même vérifié la fiabilité de l’information, plusieurs sites dont France 3, Herta, ou Maison Dischinger corroborent ce fait. 

Source : Wikipédia

Selon une étude, manger du pain et de la confiture rend moche

Pas de chance pour les Français·e·s, notre petit-déjeuner préféré rend moche. C’est ce qu’a constaté Claire Berticat, ingénieure à l’Institut des Sciences de l’Évolution de Montpellier et son équipe de recherche. 

À l’origine, l’objectif était d’évaluer l’impact de la consommation de sucres raffinés sur notre apparence physique. 

Pour réaliser cette étude, une centaine d’hommes et de femmes âgé·e·s de 20 à 30 ans ont reçu un petit-déjeuner comportant 500 calories. Cependant, certains de ces repas étaient constitués d’aliments riches en sucre (baguette de pain blanc, confiture, jus de fruit…), tandis que d’autres contenaient des aliments moins sucrés, comme du pain complet, des fruits frais, du fromage…

Juste après ce petit-déjeuner, les participant·e·s ont été pris·es en photo (portrait, type photo d'identité). Un jury a ensuite visionné les clichés, puis a évalué l’âge des personnes photographiées et à quel point elles semblaient attirantes. 

Après analyse des résultats, il est ressorti que les individus ayant consommé un petit-déjeuner à fort indice glycémique paraissaient moins attirants que celleux ayant consommé moins de glucides. 

Selon David Perret, interviewé par le Guardian à propos de l’expérience « Les auteurs suggèrent que les glucides raffinés pourraient affecter le flux sanguin périphérique ». Flux sanguin qui a justement un impact quasi immédiat sur l’aspect de la peau. Notre glycémie influerait donc sur notre visage, lui donnant une apparence plus ou moins saine. 

Vous l’aurez compris, pour avoir bonne mine (ou accessoirement pour rester en bonne santé), mieux vaut éviter le pain et la confiture le matin. À la place, privilégiez un petit-déjeuner riche en protéines et en oméga-3, avec des œufs, de l’avocat, ou de la purée d’oléagineux. 

Source : Guardian

L’arachibutyrophobie est la peur d’avoir du beurre de cacahuètes collé au palais

Sans commentaire.

Source : La Langue Française

Un·e humain·e peut avaler jusqu’à 83 hot-dogs en 10 min

Encore dans la catégorie des études improbables, cette publication de la High Point University nous expliquant qu’un homme ou une femme pourrait engloutir 83 pains-saucisse en 10 min. 

À l’aide des données du Nathan's Famous Hot Dog Eating Contest (le plus célèbre des concours de mangeur·euse·s de hot-dogs) et de quelques équations, les scientifiques ont conclu que l'on peut avaler 832 g de nourriture par min. 

En partant du principe qu’un hot-dog pèse 100 g, un·e humain·e réussirait à manger plus de 8 hot-dogs en 60 sec, soit 1 hot-dog toutes les 7 secondes et demie. 

Vous pensez que c’est impossible ? À l’heure où j’écris, Joey Chestnut, un américain champion de la discipline, a justement remporté un concours en réalisant cet exploit. Lors de cette compétition organisée et diffusée par Netflix, il a ainsi battu son propre record de 76 hot-dogs établi en 2021. 

Aux État-Unis, avaler des hot-dogs pourrait presque figurer aux épreuves olympiques de 2028…

Source : Royal Society Publishing

Le ketchup sort de la bouteille à 0,045 km/h

C’est beaucoup moins qu’un paresseux, qui peut atteindre 0,6 km/h en vitesse de pointe, ou que le record de l’escargot le plus rapide du monde, capable de parcourir 99 mètres en 1 heure. 

Petite astuce trouvée sur Oh ! My Mag pour pallier ce problème : appuyez sur le chiffre 57, en relief, situé près du bouchon. Selon la marque, c’est l’endroit précis où appuyer pour faciliter l’écoulement du ketchup. 

Source : Slate

Le poids moyen d’un grain de riz est compris entre 20 et 30 mg

Le poids exact dépend de la variété. Les riz à risotto, par exemple, ont une densité plus élevée que le riz sauvage.

On peut ainsi supposer qu’un paquet de 500 g contient en moyenne 20 000 grains de riz. 

Source : ChatGPT

Il faut 135 000 claques (et 8 heures) pour cuire un poulet

Nous devons le résultat de cette expérience à Louis Weisz, youtubeur, scientifique à ses heures perdues. L’objectif ? Vérifier si l’énergie cinétique pouvait être transformée et utilisée pour cuire un poulet. L’idée lui serait venue d’un thread Reddit, et d’un internaute suggérant qu’il faudrait gifler la viande à une vitesse de 6000 km/h. 

Problème, non seulement une gifle donnée par un·e humain·e bien entraîné·e ne dépasse pas les 51 km/h, mais surtout, à la vitesse d’un avion supersonique, la viande sera désintégrée. Or, Louis Weisz tenait à ce que le poulet soit mangeable. 

Le youtubeur a donc mis au point un bras mécanique prénommé « Meatbeater 9001 », doté d’un moteur, pour donner des gifles en continu. Quelques essais et 135 000 gifles plus tard, il réussit finalement son pari. Il a même réitéré l’expérience (avec succès) sur une dinde et un steak. 

Une révolution culinaire ? Notons qu’il aura fallu 8 h et trois fois plus d’énergie que la consommation d’un four pour alimenter le bras mécanique et obtenir ce résultat. Pour la rapidité et l’écologie, on repassera. 

Source : Neozone

De quoi vous coucher moins bête ce soir ? Peut-être pas, mais on aura bien rigolé.

Encore merci pour votre lecture et rendez-vous vendredi prochain à 12 h pour un nouvel article.